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Les Chroniques d'Arthagal
8 mai 2011

Principes de phytothérapie et d'aromathérapie

Dans cette section, je parlerai des aspects particuliers de la médecine que sont ce qu'on appelle les médecines complémentaires ce qui est à mon sens ridicule puisque, selon moi, elles devraient s'intégrer directement dans la médecine quotidienne. Ainsi sera-t-il fait étal ici de phytothérapie et d'aromathérapie dans un premier temps, puis d'ostéopathie et de médecine traditionnelle chinoise, ce qui viendra une fois que je les aurai étudié. Je ne m'appesantirai pas sur la médecine classique puisque c'est celle que tou bon médecin connait. Je rappelle cependant à chaque fois le traitement de référence de première intention officiel.

Mais parlons donc de ce qui nous intéresse ici : la phytothérapie, vous l'aurez compris, c'est l'utilisation des plantes pour les soins. On différenciera volontiers phytothérapie et aromathérapie pour plusieurs raisons. La première s'efforce d'utiliser la plante dans son ensemble (ou totum) et la seconde n'utilise que la fraction volatile et aromatique de la plante non miscible à l'eau : les huiles essentielles. Les concentrations en principes actifs y sont beaucoup plus élevées ce qui explique les différences posologique entre les deux. Là où la phytothérapie prescrira généralement au gramme (5g de plantes en décoction ou 5mL d'EPS) mises à part les plantes très puissantes et toxiques à forte dose, l'aromathérapie prescrira de l'ordre du 0.05 mL par prise soit environ 100 fois moins qu'en phytothérapie.

 

herbo

Phytothérapie

La phytothérapie essaie d'utiliser les plantes dans leur totum, ce qui signifie que l'on ne cherche pas à extraire une molécule particulière de la plante pour n'utiliser qu'elle. Cet aspect de la médecine utilise beaucoup le principe de synergie entre les molécules contenues dans une plante pour la rende plus efficace et diminuer les effets secondaires indésirables. Pour autant, cela ne signifie pas que l'on ne s'occupera pas de la concentration en certains principes actifs, garant de l'efficacité de plante, et pour laquelle des essais thérapeutiques ont été effectués pour déterminer la dose optimale de plante avec telle concentration de principe actif tel que cela existe pour le millepertuis ou la canneberge.

Plusieurs formes galéniques existent. Les formes ancestrales d'infusion et de décoction ne sont plus à présenter. Les formes plus particulières à notre époque sont les extraits secs, les extraits fluides, les teintures et les EPS. La préférence va pour l'utilisation de la plante fraiche ou de formes préparées à partir de la plante fraîche.

Extraits secs et fluides sont obtenus selon le meme mode de préparation. La plus optimale aujourd'hui est celle d'une macération à froid après broyage à froid (cryobroyage), puis d'une évaporation à froid sous vide afin de préserver au maximum les principes actifs qui seraient détruits par la chaleur. L'extrait fluide a un rapport de 1:1 par rapport à la plante sèche tandis que l'extrait sec à un rapport 3:1 à 10:1 par rapport à la plantes sèche. La préparation peut s'effectuer à partir de plante fraîche ou sèche.

Les teintures officinales (1:5 généralement) sont préparées à partir de la plante sèche généralement tandis que la teinture mère homéopathique est préparée à partir de la plante fraiche (1:10 avec la plante fraîche).  Cela consiste à laisser macérer pendant en général 3 semaines la plante dans de l'alcool d'un certain degré, puis à filtrer à l'issu de ce temps pour obtenir la teinture.

L'EPS représente la forme la plus travaillée et selon moi, la meilleure qui soit pour l'utilisation des plantes car elle respecte alors totalement le principe du totum. Elle est élaborée à partir de plantes fraîches par macération de la plante dans différents degrés d'alcool qui sont sont ensuite mis ensemble. La forme est ensuite concentrée et stabilisé dans la glycérine. 5mL est toujours équivalent à 0.9g d'extrait sec de plante.

Aromathérapie

Cette science médicale utilise les huiles essentielles issues de la distillation par entrainement à la vapeur de plantes fraiches possédant des huiles essentielles. Cette forme galénique de plantes étant très concentrée, elle mérite que l'on regarde avec beaucoup d'attention les critères de qualit :

 - Il faut qu'elle soit HEBBD : huile essentielle botaniquement et biochimiquement définie, ce qui signifie que le nom botanique complet de la plante en latin doit figurer ainsi que le chémotype (la molécule majoritaire retrouvée).

 - Il faut egalement qu'elle soit naturelle et non reconstituée, ce qui ne reproduirait pas la totalité des effets de cette dernière puisque les molécules à l'état de traces ou faible concentration n'y seraient pas présente bien qu'elles aient un effet.

 - Enfin, on recommandera qu'elles soient bio au maximum afin d'éviter les pesticides et autres engrais dans la préparation finale.

Notons qu'il y a plusieurs modes d'administration dont 3 principaux : voie orale, voie percutanée et voie respiratoire par inhalation ou nébulisation. Pour la voie orale, en phase très aigu, on se permet 2 à 3 gouttes toutes les 2h, mais la dose habituelle est de 12 gouttes par jour. La voie cutanée permet de faire passer de plus grandes quantités dans le sang beaucoup plus rapidement comme c'est le cas pour la cystite ou les spasmes intestinaux par exemple. On peut même aller jusqu'à l'embaumement vivant mais qui demande une excellente maitrise de l'aromathérapie sous risque de tuer le malade (cas d'un bébé que les parents ont recouvert d'HE de menthe poivrée et qui a convulsé jusqu'à la mort : la menthe poivrée est une excellente HE que j'utilise énormément pour le respiratoire, le digestif et la rhumato, mais il convient de l'utiliser avec dicernement et de pas embaumer vivant les gens avec).

On peut également constituer des onguent, des baumes, des crèmes à base d'huile essentielle et d'extraits de plantes pour les problèmes dermatologiques.

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